La
Région des hauts-Bassins abrite la deuxième métropole et la capitale économique
du Burkina Faso. Elle contribue à hauteur de 12,7% à la formation du PIB
national.
Une situation géographique stratégique :
La
région abritant la capitale économique du Burkina Faso, les hauts-bassins est
le carrefour de plusieurs axes internationaux
reliant la Cote d’Ivoire, le Mali et le Ghana (Ouaga-Bobo- Abidjan par
la route et le chemin de fer, Ouaga-Bobo-Sikasso-Bamako,
Ouaga-Bobo-Ségou-Bamako, Bobo-San-Mopti, Bobo-Diébougou-Léo-Wa Tamalé) et
nationaux (Bobo-Dédougou, Bobo-Ouaga, Bobo-Banfora, Bobo-Gaoua, Bobo-Diébougou)
dans cette partie de l’Afrique de l’Ouest et dans l’Ouest du Burkina. La région
occupe une position géographique favorable aux échanges commerciaux. Son chef-lieu
Bobo-Dioulasso est une plaque tournante du commerce de produits agricoles avec
le reste du Burkina Faso d’une part, et les pays voisins d’autre part. Les pays
frontaliers comme la Côte d'Ivoire et le Mali constituent un potentiel énorme
de débouchés pour ces produits agricoles. De par sa position géographique, la
région des Hauts-Bassins et en l’occurrence Bobo-Dioulasso a toujours constitué
une véritable plaque tournante en matière de transport international et
national pour les marchandises que pour les personnes. Potentiel
naturel variable : Existence d’un important réseau
hydrographique et de cours d’eau intarissables ; Potentiel en nappe d’eau
souterraine important. Les richesses naturelles de la région sont importantes
et concernent aussi bien les ressources minières que végétales et fauniques. Une
population jeune et valide qui ne demande qu’à être bien former en lien avec
les besoins de l’économie. Un patrimoine historique et culturel, riche et varie : Potentiel artistique,
culturel et touristique très important ; La région est la capital culturel
du Burkina avec l’organisation de
plusieurs manifestations culturelles tels que la semaine nationale de la culture
( la SNC). Les monuments historiques
dans la région sont essentiellement(le vieux quartier historique de
Dioulassoba, la vieille mosquée de Dioulassoba, la tombe de Gimbi OUATTARA, les
Gravure Rupestre de Wempéa etc.) Un cheptel important et varié : Avec un cheptel
numériquement important et varié, l’élevage occupe plus de 80% des ménages et
leur procure tout ou partie de leurs revenus monétaires. Il contribue pour plus
de 18% à la formation du PIB et pour près de 26% des exportations en valeur. Les ressources en eau : La région fait partie
des 3 régions du BF qui cumule le plus d’avantage relatif: bons sols,
disponibilité de l’eau, densité de population modérée. Le potentiel des périmètres irrigués et des
bas-fonds : La région dispose de grands périmètres aménagés tels que
Banzon et Samendéni avec de gros investissements et équipements, mais ces
aménagements sont insuffisamment
exploités et laissés à l’abandon. Le problème de la gestion hydraulique et de
la maintenance des investissements mérite d’être traité en urgence. Un enseignement supérieur et une formation professionnelle en pleine
expansion : Concrétisé par une université polytechnique, UCAO,
ISIG, ENAM, ENEP, ENSP, … Infrastructure portuaire :Le Port sec, conçue comme une
infrastructure moderne et multimodale de traitement du fret national et sous
régional. Infrastructure
aérienne : Aéroport
International de BOBO, d’une superficie 580ha. C’est un aéroport de classe
internationale (catégorie A) doté d'une piste de 3 300 m et peut recevoir tout
type d'avions. Il vient d’être réaménagé par la construction d’une nouvelle
tour de contrôle ainsi que d’un bloc technique. L’aéroport de Bobo-Dioulasso,
l’un des plus opérationnels, susceptible de rivaliser avec ceux de la sous-région.
Cependant, pour répondre aux attentes du trafic, l’Etat du Burkina Faso doit
intervenir, notamment à travers une politique plus volontariste de développer
l’activité industrielle, touristique, et de réduire les coûts d’exploitation. Infrastructure routière : Le réseau routier de la région s’étend
sur 5258 Km : Infrastructure ferroviaire : Réseau ferroviaire reliant le Burkina Faso
à la Côte d’Ivoire : La ligne de chemin de fer, a très vite occupé une place
importante dans les échanges entre le Burkina Faso et l’extérieur. Elle
contribue au désenclavement de la capitale économique à partir de la gare
ferroviaire. Infrastructure commerciale : Centres commerciaux, Marchés de gros ; 1 marché de fruits et légumes 1 marché de gros des poissons 1 marché de
bétail Infrastructures d’accueil des
investisseurs :
Infrastructure d’accueil industrielle : Les Zones Industrielles Les filières porteuses de l’économie
régionale : La
vision globale est de faire de la région un pôle d’excellence en termes
d’investissement et de création d’emplois. La région des Hauts Bassins renferme
également des activités industrielles et artisanales. En
effet, plusieurs unités de production de biens ou de services marchands sont
implantées sur son territoire : SOFITEX, BRAKINA, etc. Quant à l’artisanat, il
regroupe diverses productions dont les principales sont la vannerie, la
menuiserie, la sculpture, la poterie, le bâtiment et la teinture. L’industrie agro-alimentaire : C’est une filière incontournable, vu :*
le potentiel agricole de la région (filière ovine, oléicole, agrumes…) ; *
la disponibilité de la main d’œuvre * et la valeur ajoutée susceptible
d’être créée ; Le développement de micro entreprises de transformation
(production de lait pasteurisé, de yaourt ; séchage de fruits etc.). Les perspectives de développement de la
région : Les
ambitions des autorités tendent à faire de Bobo-Dioulasso un agropole parce que
les conditions sont réunies pour permettre le développement de multiples
filières agroalimentaires et industrielles. Le potentiel industriel est déjà
important avec les industries cotonnières, les brasseries, les minoteries.
L’existence de plateformes logistiques, la présence du rail et de l’aéroport
sont autant de facteurs favorables à l’essor de filières performantes pour le
marché intérieur comme pour le marché extérieur. Bobo-Dioulasso doit devenir
une ville de l’agriculture, une agroville nationale et sous régionale,
concentrant une part importante des centres de formation aux métiers de
l’agriculture, des formations supérieures et des fonctions de recherche
nécessaires au pays.